2025-05-02 
Accueil

C'EST ARRIVÉ UN...

UN SPORTIF



QUESTION DU JOUR

En quelle année les Diamondbacks de l'Arizona ont atteint la Série mondiale pour la première fois ?

a) 1997
b) 1999
c) 2001






>
C'est fini pour Alex Harvey

Par TVA Sports

Ce qui pourrait sembler comme une déception n'en est pas vraiment une.

Même si Alex Harvey a vu son parcours prendre fin en quart de finale, samedi, lors du sprint individuel de 1,6 km de la Coupe du monde de ski de fond, présentée à Québec, le fondeur est fier de sa performance.

SECTION SKI DE FOND

2012-12-08

Harvey, qui avait indiqué la veille «vouloir se venger», a tout de même été le seul Canadien à se qualifier pour les rondes éliminatoires. Il a toutefois terminé au cinquième rang de sa vague, n'ayant jamais la chance de s'imposer.

«Je suis vraiment content de la manière dont j'ai skié, a indiqué Harvey. Un sprint en ville comme celui-là, ce n'est vraiment pas dans mes cordes. Moi, je suis bon sur un 30 km, alors il manquait 29 km!

«Aujourd'hui, ce sont vraiment les sprinteurs purs qui se démarquent. Je suis content d'aujourd'hui, mais encore déçu d'hier, même si lorsqu'on regarde sur papier, on dirait l'inverse.»

Au cumulatif, il s'est classé 21e.

«Je suis très heureux de ma course aujourd'hui, a poursuivi le skieur. [...] Il aurait fallu que les autres autour de moi soient malchanceux pour que je puisse aller en finale.»

Un peu plus tôt dans la journée, le Québécois s'était aussi classé 16e de la ronde préliminaire en vertu d'un chrono de 3 min 16,26 secondes.

«C'est l'une des premières fois que je me qualifiais pour un sprint comme celui-là, a lancé Harvey. Donc juste avec ça, ma journée était faite!»

C'est le Suédois Emil Joensson qui a remporté les honneurs en finale, devant son compatriote Teodor Peterson et le Russe Alexey Petukhov.

Les Canadiens Jesse Cockney, Devon Kershaw, Andy Shields, Russell Kennedy et Len Valjas ont pour leur part pris les 32e, 34e, 41e, 45e et 46e échelons. À sa première participation à une Coupe du monde, Raphaël Couturier a terminé 51e, alors que 73 athlètes ont pris le départ de cette épreuve.

La veille, Harvey et Kershaw avaient dû se contenter du cinquième rang au sprint par équipe.

Kikkan Randall, la fille en or



L'Américaine Kikkan Randall a une fois de plus démontré qu'elle était une sprinteuse intouchable en remportant une deuxième médaille d'or consécutive. En finale, l'athlète originaire de l'Alaska a fait plaisir aux nombreux spectateurs américains présents en devançant la Norvégienne Maiken Casperen Falla et la Suédoise Ida Ingemarsdotter.

Comme la veille au sprint par équipe, les Canadiennes n'ont pas été en mesure d'aller au-delà de la ronde des qualifications. Chandra Crawford a été la meilleure représentante de l'unifolié en finissant au 32e échelon, ratant ainsi le couperet de 12 centièmes de seconde. L'ex-Montréalaise Dasha Gaïazova a pris la 41e position, tandis que les Québécoises Cendrine Browne, Camille Pépin et Gabrielle Lemire, qui participaient à leur première Coupe du monde, ont respectivement fini 59e, 61e et 62e.

«J'ai malheureusement chuté au premier tour. J'ai vécu un autre genre de stress et malgré cela, ça reste une expérience inoubliable. J'avais 50% des chances de me classer pour être au départ de cette course, alors je me compte vraiment chanceuse d'être ici», a commenté Browne, qui est de Saint-Jérôme.

«Ce n'était pas ma course la plus rapide, sauf qu'avec la foule qui était sur le bord du parcours, l'adrénaline et la motivation étaient géniales, a ajouté Pépin. Ça donne le goût d'aller vite et de participer à d'autres Coupes du monde.»

Une première concluante



En raison des commentaires élogieux des participants, de la foule nombreuse, du parcours technique et des conditions de neige, cette première Coupe du monde a été une réussite.

Habitué des étapes du circuit international, Bouchard était emballé d'avoir été témoin de ce succès dans sa ville natale.

«Ce n'est pas compliqué : j'ai l'impression qu'il y a plus de gens qu'à la course de Stockholm. C'est vraiment impressionnant et je n'en reviens pas! Les gens de la FIS se demandent si nous sommes en Scandinavie tellement il y a du monde.»